LE PECHE, LES POISSONS

La multitude des îles (plus de 80), hauts fonds, roches, tables et tombants créent un abri unique pour les poissons. Chaque système d’îles possède ses espèces et ses techniques. Les îles plus proches sont le domaine des espèces semi sédentaires comme les cuberas et les poissons coqs. Les îles plus éloignées permettent de combiner les pêches de roches avec celle des poissons pélagiques, marlins, voiliers et gros thons jaunes. La diversité et la taille des poissons rencontrés est impressionnante, ainsi que les techniques possibles pour les attraper.

Le vrai sens d’une approche multipêche. L’archipel est si vaste qu’il faudrait plus de trois semaines pour pêcher les spots dans leur totalité. Le grand internet de la destination est de pouvoir espérer prendre de nombreuses espèces au cours du même séjour. Je conseille de ne pas focaliser sur un seul poisson ou une seule technique. Pourquoi ne pas essayer le popper, puis se laisser séduire par une partie de traine au rostre ou un coup de jig! Tout ceci est possible dans une même journée.

Rapide tour d’horizon des grandes espèces sportives présentes l’archipel.


Le grand Cubera

C’est la terreur du récif. La puissance et la stratégie des cuberas impose d’utiliser de gros leurres et des cannes de lancer fortes. Une fois piqué, il ne cherche qu’une seule chose, la roche pour y casser le fil, et au pêcheur de brider, brider au plus fort.

Le cubera est un poisson sélectif et très intelligent. Il demande une recherche spécifique et motivée de la part du pêcheur. On pêche le cubera avec de gros poppers et de gros sticks baits coulants. Un vif peut aussi être utilisé avec succès.


Les autres espèces de lutjans:

D’autres espèces de lutjans fréquentent l’archipel comme le lutjans à queue jaune, lutjans peru, Colorado et rockero. Mais le plus sportif et le plus combatif est le mulet snapper.

C’est un poisson semi pélagique qui vit sur le sommet des montagnes sous marines. Il attaque bien les leurres.


Le poisson coqs

C’est le poisson emblème d’Amérique centrale. Très endémique, il n’est présent que de la Colombie au Mexique, et uniquement sur la façade pacifique.

Le Panama abrite de très gros poissons coqs. Isla Secas, Paridas et Bolanos sont très réputées. On le recherche le poisson coq au popper mais la traine lente de vifs et aussi très efficace.


Les serioles rivolana et peru

Gros combattant à l’attaque violente, la seriole est un superbe poisson à prendre au jig. Mais parfois, c’est sur un stick et voir même un popper qu’elles attaquent.

Deux espèces de serioles sont présentes, la rivolana et la plus petite sériole peru.


Les carangues:

Quatre variétés de caranguidés sont à prendre: carangue caninus, à point bleus, gros yeux et pompanos. Les carangues caninus sont très nombreuses de janvier à mars et permettent des scores impressionnants au popper.


Les mérous:

A prendre au jig et à soutenir. Les « cabrillas et chernas » sont nombreuses sur certains tombants. Le plus beau est le broumtail grouper, (mérou à queue de balais)


Les requins:

Sans être envahissants, de beaux requins sont présents sur la zone. Marteaux, taureaux et pointes noires, mais surtout les fameux requins bronzés. Ces derniers pèsent 100 kg ou plus et attaquent volontiers les poppers!

Gros combat garanti et attaques spectaculaires! Les bronzés sont surtout présents aux iles Ladrones et autour des cathédrales de Jicaron.


Les marlins noirs et les voiliers:

Le Panama est un haut lieu pour la pêche des poissons à rostre. Chaque saison, nous bénéficions de grands passages de marlins et de voiliers qui s’attardent autour du volcan sous marin de la burbuja et du hannibal bank. Il n’est pas rare lors d’une partie de traine d’avoir 7 ou 8 poissons venant attaquer les leurres.


Les grands thons jaunes:

La saison des grandes chasses de thons sont attendues chaque saison avec impatience. Ces chasses mélangées aux dauphins donnent naissance à de véritables bouillonnements appelés « lavadoras », mot pour mot la machine à laver. La pêche prend alors des allures de course poursuite et d’affuts, presque plus proches de la chasse que de la pêche! On attaque ces chasses au lancer. Le matériel doit être au top pour résister à l’incroyable rush et à la force de ces poissons. Les combats sont très durs, surtout sur des cannes à lancer. C’est une pêche extrème.

Chaque année nous sortons des thons jaunes de plus de 100 kg, et les prises entre autour de 70 kg sont fréquentes. La grande saison des thons se situe d’avril à fin juin, principalement autour de Montuosa.


Les autres espèces:

De nombreuses autres espèces attaquent les leurres dans l’archipel: Coryphènes, barracudas, sierras, orphies tropicales et rainbow runners, entre autres…

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